La science de l’entrainement est une science en constante évolution.
Que ce soit en termes de recherches, de matériels ou même chez les sportifs (professionnalisation). Il est donc difficile de suivre toutes les nouvelles avancées, on peut même parfois être un peu perdu.
Aujourd’hui, l’entrainement et la performance sportive suscitent beaucoup d’engouement sur les réseaux sociaux (ce qui n’aide pas à s’y retrouver).
On peut y voir un peu de tout et n’importe quoi à la fois. D’un point de vue extérieur, c’est le chaos, entre les différentes opinions, les derniers exercices à la mode, les méthodes d’entrainements soi-disant miracles.
Pour t’aider, on va essayer de faire un tri là-dedans !
Théorie ou pratique ?
Faut-il attendre la validation scientifique d’une méthode pour l’utiliser ?
L’entrainement « science based » est devenu très populaire avec l’explosion du coaching en ligne et des réseaux sociaux. Un entrainement basé sur les dernières recherches scientifiques autour de l’entrainement. C’est assez extrême selon moi comme vision.
Évidemment, la science et la recherche sont indispensables pour l’entrainement. Cela permet de pouvoir s’appuyer sur du contenu validé et tester à grande échelle.
Mais est-ce qu’il faut se focaliser uniquement sur ça ?
L’entrainement a pour rôle de faire progresser le sportif !
Ce qui est assez drôle quand on y pense, c’est que les recherches sont effectuées après la création des protocoles d’entrainements et rarement l’inverse. Les protocoles sont créés et la science tente de valider ou non son efficacité à plus ou moins grandes échelles.
Si les entraineurs attendaient la science pour construire leur entrainement, il n’y aurait pas grand-chose à étudier.
Concernant les études scientifiques, on rencontre souvent certains problèmes mettant en cause la qualité de l’étude :
Une étude statistique assez pauvre
La taille et la qualité de l’échantillon
Les biais de recherches
Il est important d’utiliser la science pour guider l’entrainement, cela permet d’éviter certaines erreurs. Mais il ne faut pas être extrême, que ce soit d’un côté ou de l’autre. C’est la théorie et le terrain ensemble et non l’un ou l’autre.
D’un côté, sur le terrain, on peut tester et faire sa propre expérience. De l’autre, la recherche nous permet de connaître les nouvelles tendances, de valider ou d’exclure les modèles d’entrainements.
L’objectif, c’est que ça fonctionne !
Une seule règle, faire progresser le sportif.
Que ce soit avec l’aide de la science ou du terrain, l’objectif de l’entrainement est de permettre au sportif de progresser. Alors, si ça marche sur le sportif, c’est tout ce qui compte (théorie ou terrain).
Certains entrainements ne sont pas très conventionnels, sur le papier ce n’est pas optimal du tout.
Pourtant, ça marche !
Attention, la réponse à l’entrainement est très individuelle.
Ce n’est pas parce que ça fonctionne sur un sportif que cela fonctionnera sur un autre. C’est principalement l’utilité de la science, cette capacité à standardiser l’entrainement pour pouvoir l’appliquer à différents sportifs.
Ça marche sur moi, donc ça va marcher sur toi…
L’individualisation, c’est la clé.
La réponse à l’entrainement est très individuelle, elle peut parfois varier de 20 à 40 % entre deux sportifs. Ce n’est pas parce que ça fonctionne sur un sportif, que cela fonctionnera pour un autre.
Ne te fais pas avoir par les slogans commerciaux basés sur la réussite d’une personne :
Fais cet exercice, il m’a fait prendre 5 cm de tour de bras
Grâce à cette méthode, j’ai pris 20 kg sur mon développé couché
Il existe rarement une méthode miracle. Pour progresser et performer, il faut être patient et trouver ce qui fonctionne sur soi. Cela ne sert à rien de vouloir découvrir la dernière méthode à la mode, il existe de nombreux modèles d’entrainements qui fonctionnent très bien et qui ont des années de recherches pour l’attester.
Il faut se concentrer sur ce qui fonctionne et constamment se remettre en question en fonction des résultats.
La réalité du terrain
C’est la loi du terrain !
Sur le terrain, on fait face à un grand nombre de contraintes. Il est souvent difficile d’appliquer les principes d’entrainements à la lettre.
L’objectif de l’entraineur est d’être capable de maîtriser les différents modèles d’entrainement pour pouvoir les appliquer de manière pertinente en fonction du contexte donné.
Sur le terrain, c’est rarement aussi simple à mettre en place qu’en laboratoire.
Pour finir, je voudrais revenir sur un point.
Le plus important, c’est que ça fonctionne !
Merci pour ta lecture, je te dis à bientôt.
Tom
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